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Bonjour à vous, chers Petits Colibris de mon cœur,
Le thème de ce mois d'octobre 2020 nous était proposé par Philippe Moriceau : PROMENADE(S).
Une marche à suivre, nous montre un chemin, nous accompagne en pensée en quelque sorte car voici ce qu'il ajoute :
"Il y a un lieu public réel, assez vaste mais pas plus étendu qu'il ne faut pour le traverser à pied en un jour (un bourg, un quartier de grande ville, une vallée, une petite île, une forêt, une plage, un bord de lac ou de rivière... où vous vous êtes promenés, où vous aimeriez vous promener encore même si le temps l'a transformé parce que d'une manière ou d'une autre il est lié à votre histoire, vos goûts, votre être intime peut-être. Évoquez le en quelques lignes (ou quelques pages) en faisant allusion aux promenades que vous y avez faites".
Et le coup de cœur d'octobre est :
A nouveau confinés ce novembre, on goûte le souvenir des balades d’octobre. Celles qui ont parcouru les bois, les champs, contourné les étangs, traversé les ruisseaux. Et celles aussi qui ont louvoyé de ligne en ligne sur les feuilles de cet atelier. Je revois les unes et je relis les autres. Avec plaisir certes mais un peu gâché par l’embarras de juger.
Et pour quoi faire ? Toutes ont du charme à leur façon. Des bouts rimés du flâneur Ralph ou du chanteur Rémi aux longues nouvelles de Luc qui tricote un vrai roman picaresque d’une auberge du Marais à l’autre, ou de Patrick qui construit une odyssée fantastique … dans le jardin des plantes. En passant par la légende en vers très gothique de David ou l’aubade aux cahots rythmés de Denis.
Mais bon. On me demande un coup de coeur. Je choisis donc. Et d’abord avec ma tête. Ma vieille tête de prof qui ne retient pour les bonnes notes que les devoirs dans le sujet. Mésange bleue, Roland, Fleur bleue pas si bleue sont les seuls à faire de la particularité des lieux où ils se promènent le motif de leur confidence et à montrer le lien qui les y relie. Le pèlerinage occitan de Mésange bleue a une force évocatrice que beaucoup ont salué déjà et qui m’a touché fortement mais, elle le dit elle-même, elle a négligé une des contraintes. La peinture de Dieppe par Fleur bleue pas si bleue a la force d’une marine flamande avec des raffinements de lumière impressionnistes. Mais j’ai trouvé le rythme de l’écriture un peu alourdi vers la fin. Et puis Fleur bleue, si je ne me trompe, a déjà reçu un coup de coeur.
Alors le mien va à Roland et au lac placide où miroite son enfance. J’ai vu qu’il était revenu sur sa peinture pour mieux en rendre les particularités. Je l’invite à poursuivre d’ailleurs.
Amitiés à tous.
Philippe Moriceau